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Les Massifs

Le Fossard et le Morthomme dominant la vallée de la Moselle à Remiremont
Le Fossard et le Morthomme dominant la vallée de la Moselle à Remiremont

Véritable paradis pour tous les amoureux de la nature, liant montagnes, vallées et plateaux, forêt et champs, le Pays de Remiremont offre de multiples possibilités à mêmes de ravir et d'émerveiller celui qui prend le temps de le parcourir.

C'est un lieu exceptionnel pour la pratique de nombreuses activités très variées, notamment le tourisme vert et culturel ou encore les sports de plein air.

Des chemins discrets guident les pas des promeneurs, à la découverte de coins sauvages, de sites remarquables et grandioses, de mystères bien gardés.

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Les massifs montagneux

Le Pays de Remiremont marque la fin du Pays de la Vôge et le commencement du massif des Vosges, il est à cheval sur les deux zones géographiques, ce qui en fait sa spécificité intrinsèque. La ville de Remiremont est située sur la zone charnière, à l’ouest s’étend le plateau de la Vôge d’une altitude moyenne de 500 mètres avec des sommets arrondis à 600 mètres, à l’est se développe les Hautes-Vosges avec son fort relief, marqué par la dichotomie entre les vallées de la Moselle et de ses affluents et les montagnes les entourant.  D'est en ouest, s'opère un changement fondamental lorsqu'on quitte les paysages de relief des Vosges Moyennes pour les paysages doux du plateau de la Vôge.


Paysage de transition entre Vôge et Vosges à Hautmantarde, à l'ouest de Remiremont

Le sol passe du grès au granit des montagnes et aux alluvions des vallées tandis que le relief s’accroît sensiblement. La transition s’opère assez brusquement par un changement de morphologie du terrain, prenant tout à coup les caractéristiques des Vosges Moyennes (Montagnes et vallées de la Moselle et de ses affluents). D’un côté, le relief va s’élever à l‘est de Raon-aux-Bois et au niveau des contreforts granitiques du Parmont au Peutet, à l’est de l’Etang de la Demoiselle et de la haute vallée de l’Augronne.
De l’autre, le plateau va laisser place à la vallée de la Moselle entre ces deux ensembles à l’est de Fallières, l’altitude passe alors de 500 à 400 mètres.


La large vallée de la Moselotte, à Champé (Le Syndicat), en direction du Haut du Tôt et des Hautes Vosges

A l'est de Remiremont, profondément traversés par les vallées de la Moselle, de la Moselotte, de la Cleurie ainsi que des cours d'eau secondaires, les massifs s'élèvent progressivement et vigoureusement à 766 mètres au Sapenois, à 819 mètres au Fossard et au Bambois (Vosges Saônoises), à 826 mètres à Chèvreroche, à 863 mètres au Moyenmont, à 899 mètres dans le massif de Longegoutte. En allant vers l'est, on dépasse les 900 mètres au delà du Haut du Tôt, dans la Forêt Domaniale du Géhant, au-dessus du Thillot. On atteint ensuite 1014 mètres au Haut du Roc, 1028 mètres aux Roches St-Jacques, 1008 mètres à la Piquante Pierre. L'altitude s'accroît encore sensiblement jusqu'à la crête principale du massif des Vosges.
Les massifs montagneux ne concernent uniquement que la partie du Pays de Remiremont située dans les Vosges Moyennes, le pays de la Vôge ne possédant intrinsèquement pas les caractéristiques d’un relief de montagne, il ne porte donc pas de massifs montagneux à proprement parler.

Le massif de la Forêt de Saint-Nabord



Forêt du massif de la Forêt de Saint-Nabord, à proximité du Col de Raon

C'est le premier relief granitique à l’est de la Vôge, il se situe sur la rive gauche de la Moselle, laquelle vient buter contre cet ultime contrefort en prenant une direction Nord. A l’est de Raon-aux-Bois, le sol gréseux et  la forêt de feuillus laissent la place aux sommets granitiques et à leur forêt de résineux. Ce massif, secondaire et de taille modeste, est compris entre le Col de Raon au sud, le Ruisseau de Champée, un axe Raon-aux-Bois-Vrupt-Pouxeux (sépare la partie du massif à forêt de feuillus comprise dans la Vôge de celle appartenant au massif vosgien).
Son relief est peu accentué, s’élevant en pente douce à l’ouest, néanmoins il redescend assez rapidement sur la vallée de la Moselle, sa partie supérieure dominant directement la vallée, en particulier au niveau de la Forêt des Barres.
Il culmine à 632 mètres à la Forêt de Saint-Nabord Longuet. L’altitude de sa crête est légèrement supérieure à 600 mètres.

Le massif de Fossard



Le massif du Fossard, tel qu'il domine Saint-Etienne-lès-Remiremont


C'est le premier massif important du massif vosgien à l’ouest, visible directement depuis la Vôge. Il est aisément délimité par les vallées de la Moselle au sud et à l‘ouest, la Moselotte au sud, la Cleurie à l’est, le Col de Bonnefontaine (676 mètres), les vallées du Scouet et du Barba au nord, et la vallée de la Vologne au Nord-ouest. Il s’étend sur prés de 12 km du Nord au Sud Le massif a une forme allongée, prenant du nord au sud une direction sud-est puis légèrement sud-ouest. Il a une largeur constante dans sa partie sud entre Moselle et Cleurie d’environ 4 km avant de s’élargir dans sa partie centrale pour atteindre une largeur de 8 km de la Moselle au Tholy puis de reprendre une largeur d’environ 4 km dans sa partie Nord.

Il peut être divisé en trois sous ensembles :

-Une partie méridionale, séparée par le ruisseau de la Suche et le Col du Singe (722 mètres). Elle est nettement délimité par les profondes vallées l’entourant Elle consiste en un vaste plateau central d’une altitude d’environ 750 mètres, creusé ça et là par les vallées des ruisseaux du Thin, du Grand Rupt et des affluents du Ruisseau de la Suche. Sa partie la plus élevée est à l’extrême sud, d’une altitude 800 mètres et où se trouve le sommet d’une altitude de 812 mètres.
C’est la partie du Fossard la plus mise en avant du fait des nombreuses curiosités naturelles et historiques qu’elle abrite ainsi que de sa facilité d’accès.
Elle domine notamment directement Saint-Etienne-lès-Remiremont.
On peut noter que malgré le caractère granitique du massif, le socle supérieur est constitué en majorité de Grès, celui même recouvrant le plateau de la Vôge.

Un tapis de végétation typiquement vosgien au loin les massifs de la Haut Moselle et de la Moselotte
Un tapis de végétation typiquement vosgien au loin les massifs de la Haut Moselle et de la Moselotte

-Une partie centrale, entre le ruisseau de la Suche au sud et l’axe ruisseau de la Borne Martin-Vacherie-Grande Cascade de Tendon. C’est une partie faiblement individualisée et apparentée à la partie sud, elle s’étend davantage d’ouest en est que du nord au sud. Elle porte les plus hauts points du massif, avec la Tête de la Charmotte (819 mètres) et des altitudes dépassant 800 mètres sur la crête dominant la vallée de la Cleurie ainsi qu’au dessus des Roches des Champs Dolents. Elle est profondément traversée par les ruisseaux de la Suche, du Ramier, de la Borne Martin (ou d’Eloyes) à l’ouest, de la Hutte au nord. De nombreuses fermes et ruines d’anciennes fermes y sont établies ainsi que des chemins pavés en certains endroits.

-Une partie septentrionale, au-delà du ruisseau de la Borne Martin. Celle-ci est typiquement différente des deux autres parties, de part son altitude qui ne dépasse pas 767 mètres et ses paysages où se mêlent forêt et zones ouvertes où sont établies des fermes. C’est une partie en bordure du massif vosgien aux reliefs sensiblement moins vigoureux et qui s’abaissent nettement en allant vers Jarménil.

A ce titre, les montagnes des Vosges, vues depuis la vallée de la Moselle, ne commencent véritablement qu’au niveau de la ville d’Eloyes et l’apparition des premiers sommets conséquents tels que la Tête des Cuveaux (780 mètres). Dans cette zone, les altitudes maximales passent de 450 mètres à 800 mètres en quelques kilomètres, c’est alors la fin de la zone de contact apparentée à la Vôge et le début des Hautes-Vosges (voir carte).

Le massif du Parmont, de la Tête des Ânes et du Bambois



Ce massif, dont les trois composantes mineures sont indissociables a une forme rectangulaire, d’une faible largeur et dont la longueur s’étire du nord au sud, de l’ouest de la ville de Remiremont à Olichamp. Il est compris entre la Vôge à l’ouest et la vallée du Fouchot à l’est. Il culmine à 685 mètres au Bambois, avec des altitudes de 600 mètres pour le Parmont et 640 mètres pour la Tête des Ânes. Ce massif marque la limite orientale de la Vôge et le commencement des Vosges Moyennes au sud de la Moselle. Il est à cheval sur la ligne de partage des eaux (Pas de l’Âne). L’Augronne y prend sa source, à l’Etang du Renard (585 mètres).

Les massifs du Corroy et du Sapenois



Le massif du Corroy se situe au sud de la ville de Remiremont, qu’il domine directement, faisant le pendant au massif du Fossard de l’autre côté de la vallée de la Moselle. Il est délimité par la vallée de la Moselle au Nord et à l’est, le Ruisseau de la Croisette au sud-est, le Chalet des Gardes au sud et le Fouchot à l’est. Sa majeure partie se trouve sur le territoire de Remiremont, exceptée la partie sud-est appartenant au corridor de Saint-Etienne-lès-Remiremont.


Le massif du Corroy tel qu'il se présente depuis la montée de la Croisette d'Hérival

Il culmine à 715 mètres, sa crête supérieure, desservie par le Chemin de Crête se situe à une altitude moyenne de 690 mètres. Le massif est profondément entaillé par le Ruisseau de la Fontaine Mathis et le Ruisseau du Pransieux. C’est un massif granitique dont le plateau sommital est, à l’instar du massif du Fossard, composée de Grès. Il possède quelques roches remarquables dont la plus connue est la Roche Tocquaine.

Ce massif est très emprunté par les randonneurs du fait de son contact direct avec la ville de Remiremont. Le Chalet des Gardes se situe en haut de la route du Fiscal lieu de courses de côte.


Le Chalet des Gardes, dans la Forêt Communale de Remiremont

Le massif du Sapenois est un massif secondaire faiblement individualisé, situé au sud du massif du Corroy dont il n’est pas réellement séparé. C’est le massif le plus élevé du secteur avec une altitude de 766 mètres, dominé par un plateau de grès à 750 mètres d’altitude. Il est situé sur la ligne de partage des eaux, au nord de la Forêt Domaniale d’Hérival.


Les massifs d'Hérival et du Haut Girmont 


Du sud du massif du Sapenois aux Vosges Saônoises se trouve une zone montagneuse continue aux altitudes allant de 700 mètres à 750 mètres. Il s'agit des massifs d'Hérival et du Haut Girmont.
Le massif d'Hérival est le prolongement au sud du massif du Sapenois, il est recouvert dans sa majeure partie par la Forêt Domaniale d'Hérival sur la commune du Val-d'Ajol; la partie orientale, au dessus de la Vigotte, est située au Girmont-Val-d'Ajol. Le massif est traversé par la haute Combeauté au nord et est bordé par le Ruisseau de la Vigotte puis le Ruisseau du Géhard au sud. Il culmine à 722 mètres à la Tête des Mozets. Le massif est traversé par les routes forestières de Marinfosse et de la Tête des Mozets, ainsi que par le Sentier des Vieilles Abbayes du nom des ruines du même nom.


Vue sur la Beuille, le soir

Le massif du Haut Girmont est la continuation de la zone montagneuse de la Haute-Moselle située en amont du Girmont-Val-d'Ajol entre le massif d'Hérival au nord et les Vosges Saônoises au sud. Il est bordé au nord par le Ruisseau de la Vigotte et au sud par la Ruisseau des Graviers qui fait également limite régionale entre Lorraine et Franche-Comté. Le massif est traversé par le Ruisseau du Plain Pré, exutoire du Coke Etang. La Route des Forts parcours la zone de crête à la limite de Rupt-sur-Moselle. Les altitudes sont du nord au sud de 758 mètres à la Beuille (Pylône télécom), de 735 mètres à la Tête des Sarrazins et de 753 mètres aux Grands Bassots (altitude maximale du Girmont-Val-d'Ajol).

Le massif du Bélier


Le massif du Bélier et la vallée encaissée de Cheneau

C’est l’avant-garde nord du massif montagneux situé entre les vallées de la Haute-Moselle et de la Moselotte. Le massif du Bélier est situé au nord du col de Cheneau (533 mètres). Il culmine à 657 mètres. Il possède une haute façade rocheuse donnant directement sur le col de Cheneau.
Une tête de bélier figure sur le blason de la commune du Syndicat pour le représenter.


Le massif des Hats, de Moyenmont, de Houé et des Meules 


Un aspect du Bois des Hats depuis La Poirie (Dommartin)

Situé entre le Col de Cheneau (533 mètres) au nord et le Col de Xiard (766 mètres) au sud, il s’élève à 720 mètres aux Hats, à 745 mètres à Moyenmont, à 827 mètres aux Meules et à 846 mètres à la Tête de Houé, son sommet. Il constitue la grande partie septentrionale du massif situé entre Haute-Moselle et Moselotte, sensiblement plus basse que les parties centrale et orientale. La seule zone d’altitude relativement conséquente est la crête où se trouve les Roche de Mortevieille, liant la Tête de Houé au sommet du Bois des Meules. Elle est profondément creusée par les ruisseaux descendant de l’Etang de la Besace et du Col de Longeroye (694 mètres) ainsi que par le Ravage. La partie orientale du massif descend de manière assez rapide sur la Moselotte.

Le massif de Longegoutte


Ce massif, du nom d'une ancienne ferme et de la forêt domaniale du même nom logée en sa partie supérieure est un massif de premier plan de part son altitude relativement élevée et sa grande étendue géographique.  Il se situe entre les vallées de la Moselle au sud et de la Moselotte au nord  et est compris entre la Moselle à l’ouest (lors de son coude vers le Nord) et le Col du Rhamné (855 mètres) à l’est. Le Col de Xiard le limite au nord. Le massif culmine à l’altitude absolue de 899 mètres sur la crête de la partie orientale de la Forêt Domaniale de Longegoutte, aux limites de Rupt-sur-Moselle et de Saulxures-sur-Moselotte. Les autres sommets sont le Groffer (898 mètres), le haut de la Houssière (894 mètres), le haut de Fousseramont (889 mètres),  le chalet des Haneaux (884 mètres).


Le massif de Longegoutte dominant Vecoux (point de vue)

C’est un massif sensiblement plus élevé que ceux l’environnant, son altitude dépassant 800 mètres en de nombreux endroits. Sa crête sommitale est remarquable de stabilité, celle-ci cours sur toute la longueur du massif, débutant au-dessus de la Table d’orientation de Vecoux (à la limite des communes de Vecoux et de Rupt-sur-Moselle) à 863 mètres, elle se poursuit vers l’est en passant successivement par la Tête de l’Avuxon (860 mètres), les bois de la Saye et du Fays (≈ 850 mètres), le plateau de la Charme (867 mètres), le Groffer (898 mètres) et le haut de Fousseramont (889 mètres).

Le massif est profondément entaillé par le Ruisseau d’Aufaing qui prend sa source à la tourbière de la Charme, ainsi que par ses affluents tels que la Goutte du Seux qui descend de la Salmade Source (chalet des Haneaux), la Goutte de la Croix du Lait ou encore la Goutte des Fraiteux. La Goutte de Ligebierupt ainsi que le ruisseau du Pré des Gouttes sont à mentionner.

Le massif recèle une diversité écologique (faune et flore) importante, en particulier autour du plateau de la Charme (tourbière) ainsi que de la réserve biologique du même nom située en forêt domaniale.

De nombreuses ruines et chemins pavés y sont disséminés sur la commune de Rupt-sur-Moselle, à l’instar de l’impressionnant ensemble pavé de Ligebierupt (chemin pavé d’énormes blocs menant aux ruines de Ligebierupt), le chemin pavé situé à mi-distance des chalets de la Charmotte et des Haneaux (partant du chemin forestier en direction de la Roche Jaugeon), certaines portions pavées dans les secteurs de la goutte du Seux et de la Cloche, les chemins pavés situés en Amont d’Aufaing, le secteur de Tirebret et de la Toreille (en amont du ruisseau de Grandrupt). D’autres traces d’un habitat pastoral sont établies au dessus de l’Envers de Thiéfosse ainsi que dans le secteur de Fousseramont.

Le Haut de Bélué est un massif secondaire, peu individualisé et séparé du massif de Longegoutte par le Col de la Croix du Lait (787 mètres). Il culmine à l’altitude de 870 mètres et domine directement la ville de Rupt-sur-Moselle. Il possède un remarquable point de vue donnant sur le Ballon d’Alsace et les sommets du sud du massif vosgien. Des ruines importantes y sont établies attestant l’importance de l‘habitat pastoral par le passé (chemin de Lampiay).

Le massif de Chèvre-Roche


Dominant la commune du Syndicat ainsi que Crémanvillers (commune de Vagney), le massif de Chèvre-Roche est aisément reconnaissable à sa forme arrondie à la croisée de la Cleurie et de la Moselotte. Le massif se situe dans la continuation du massif portant à l'est le Haut-du-Tôt et se prolongeant jusque dans les hauts de Gérardmer. Le massif de Chèvre-Roche est bordé à l'est par une ligne approximative reliant du nord au sud le Ruisseau du Beugnot - Faing la Beurre - le Ruisseau de Lémont.

Culminant à une altitude de 826 mètres (il est légèrement plus élevé que le Fossard qui culmine à 819 mètres), il doit son nom aux impressionnantes roches de grès situées à son sommet, bien que ce soit un massif granitique des Vosges Moyennes. Cette caractéristique se retrouve dans les massifs environnants dont le Fossard, aux plateaux sommitaux gréseux non encore suffisamment errodés.

Bien que le massif soit très boisé, il possède quelques étendues ouvertes au-dessus de Crémanvillers ainsi qu'au sommet où se trouve de la petite végétation. Ceci a permis l'installation d'une zone d'envols de parapentes au sommet, profitant de l'espace ouvert et des caractéristiques venteuses du secteur, très exposé. Le massif de Chèvre-Roche est partagé entre les communes de Vagney au sud-est (sur laquelle se trouve le sommet) et du Syndicat  (qui possède la majorité du plateau sommital) au nord-ouest. Une petite route forestière aux nombreux lacets permet de relier Crémanvillers au sommet, de nombreux chalets de vacances familiaux y sont installés de part et d'autre. Des carrières de granit étaient exploitées au nord entre Bémont et Julienrupt.

La forêt couvrant le massif est quasi-exclusivement d'essence résineuse.

Le massif du Haut du Tôt


Le massif sur lequel est établit le Haut du Tôt est en réalité un ensemble montagneux s'étendant du Syndicat à Gérardmer. Ce vaste ensemble est globalement délimité au nord par la vallée de la Cleurie et au sud par les vallées de la Moselotte, du Bouchot, du Ruisseau de Menaurupt et du Ruisseau du Phény pour se terminer à l'est par le lac de Gérardmer.
Le relief est entaillé par les ruisseaux de Lémont et de Vixard, les ruisseaux de la Pissoire (puis de Blancfaing) et de Froide-Fontaine et le Ruisseau du Cellet ainsi que la Goutte du Roulier.

L'ensemble montagneux couvre à la fois le Pays de Remiremont et le Pays de Gérardmer. On peut estimer que la frontière des Pays s'établit approximativement sur une ligne le Tholy - la Sotière (925 mètres) - Menaurupt - Rochesson.
Le massif du Haut du Tôt recouvre dans cette partie du Pays de Remiremont une étendue allant de Faing la Beurre (798 mètres) à l'ouest à la Sotière à l'est. Il est relié au massif de Chèvre-Roche par une crête d'envirion 800 mètres d'altitude où se trouve un chemin carrossable.

Le Ruisseau de Blancfaing sépare le Moyenmont (863 mètres) du reste du massif à l'est dont l'altitude maximale se trouve près de la Sotière à 932 mètres. Dans le Pays de Gérardmer l'altitude s'accroit jusque 971 mètres à la Tête de la Neuve-Roche et 1007 mètres au Faing des Meules encore plus à l'est.
Une série de sommets relie du sud au nord la Sotière aux Grandes Roches (893 mètres) au coeur de la Forêt Domaniale d'Housseramont, entre les communes du Tholy et de Sapois.
Le dénivelé est assez important entre le Droit du Tôt (860 mètres) et le fond de la vallée de Sapois (500 mètres) où la route descend en lacets

Le massif est coupé du nord au sud par la limite séparant les communes de Vagney et Sapois; le Moyenmont est à Vagney tandis que le Haut du Tôt est situé à Sapois.
Le Haut du Tôt, établit entre 820 et 850 mètres d'altitude est le plus haut village des Vosges avec son église et sa paroisse propres.
Deux routes partant l'une de Crémanvillers, l'autre de Sapois permettent de rejoindre les hauts. A la Croix des Hêtres (801 mètres), la route de Crémanvillers se divise en deux directions, l'une vers le Moyenmont, l'autre vers le Haut du Tôt. Au carrefour du Poteau (867 mètres) au-dessus du Haut du Tôt, il est possible de rejoindre au nord le Tholy par la route forestière d'Housseramont et Gérardmer par la route forestière de Cellet, à l'est la Sotière et au sud Sapois.
De petites téléskis sont établis au Moyenmont et à la Sotière profitant de l'enneigement à cette altitude. ce sont parmis les seuls téléskis du Pays de Remiremont

Les espaces sont ouverts à la Croix des Hêtres, au Moyenmont, au Haut du Tôt, au Droit du Tôt tandis que les vastes forêts s'étendent au nord, à l'est et au sud. Depuis la vallée de la Moselotte, ce sont les espaces ouverts qui sont visibles, on aperçoit que très peu les hautes étendues boisées situées derrière le Haut du Tôt.

Les Vosges Saônoises


Les massifs des Vosges Saônoises occupent la partie supérieure de la Franche-Comté s’insérant profondément en territoire lorrain. Ils sont situés à la limite régionale séparant les deux régions historiques. Ils décrivent un arc de cercle, autour des vallées des affluents du Breuchin que sont le ruisseau de la Croslière à l’ouest et le ruisseau de la Rosière à l’est. Ils constituent sur leur partie ouest la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Mer du Nord (Moselle) et le bassin de la Méditerranée (Breuchin) La partie la plus élevée est situé au nord et sur le flanc ouest, dominant directement la vallée de la Moselle. D’ouest en est, les massifs des Vosges Saônoises comprennent successivement :


Paysage forestier des Vosges Saônoises, à la Chapelle de Beauregard

A l‘ouest du Val-d’Ajol: le Bambois (703 mètres), le Grand Roncey (746 mètres) et le Bois des Milleris (770 mètres
Au contact du Girmont-Val-d’Ajol: le Bois des Baumes (768 mètres), le Bois de Bellechaume (780 mètres) et le large bois de Giraultfaihy (803 mètres) qui constitue la bordure nord de la Franche Comté.
Dominant la vallée de la Moselle: le Bois de l’Etang Fenot (809 mètres), le Bambois (819 mètres) point culminant du système. Ensuite, l’altitude s’abaisse progressivement à 775 mètres au Fort de Rupt, à 743 mètres à La Mousse et à 620 au Col  du Mont de Fourche. Le Col du Mont de Fourche a été de tous temps un axe de passage majeur.
A l’est du Col de Mont de Fourche, une zone de basses montagnes (687 mètresla Bouloye, 703 mètres au Bois des Breuches, 730 mètres au Bois des Ravières) occupe la ligne de partage des eaux, avec notamment la présence de nombreux Etangs (Pays des Milles Etangs) jusqu'au Col des Croix. Ensuite, l'altitude s'élève sensiblement en direction du Ballon de Servance (1216 mètres).

La végétation de ces massifs rend la visite fastidieuse tant celle-ci se compose de fougères, de ronces et d’autres plantes s’avérant vivaces les chaleurs de l’été venues.de plus peu de sentiers balisés les parcourent. Il convient donc de ne pas quitter les sentiers dans ce secteur. L’hiver rend par contre cette zone davantage attractive.


Une borne marquant la limite régionale entre la Lorraine et la Franche-Comté
La limite entre Lorraine et Franche-Comté est à de nombreux égard intéressante, celle-ci, bien entretenue dans le secteur du Val-d’Ajol devient quasi-inexistante et non bornée sur la majorité des secteurs, et ce jusqu’au Ballon d’Alsace. Cet état tranche avec la limite existant avec l’Alsace. Quelques bornes et marquages sur des rochers sont néanmoins visibles dans le secteur de l’Etang Fenot. Un travail de remise en état fastidieux s’avère indispensable au niveau de la réfection des marquages tant l’état d’abandon est avancé en certains points. La limite entre Lorraine et Franche Comté a pour particularité, contrairement avec celle de l’Alsace de ne pas se situer sur la ligne de crête mais constamment à l’avantage de la Franche-Comté, la quasi-totalité de la crête et de la ligne de partage des eaux étant située en territoire franc-comtois.

De nombreuse ruines y sont présentes, notamment les Peugeux au Grand Roncey, les ruines du Bois des Baumes, la Grange Flaon et le Pré des Deux au Bois de Bellechaume, les Graviers à Giraulfaihy, le Valmont et les Meneuvrières à proximité du Bambois.
Sur la Commune de Rupt-sur-Moselle, de nombreuses fermes y sont établies, mais également des ruines et d’anciens chemins pavés. Ceux-ci menaient alors en terre comtoise jusqu’à la limite, les principaux partaient de Maxonchamp vers le Bois de l’Etang Fenot via le Hanot (en se subdivisant vers le sommet) et de Rupt-sur-Moselle vers le Bois du grand Côté via les ruines du chemin du Haut Pré. Le secteur du Haut Pré recèle nombre de ruines d’anciennes fermes mais également un exceptionnel chemin pavé très bien conservé dans sa partie inférieure (au carrefour du GR7 et du sentier du Club Vosgien partant de Rupt-sur-Moselle. Il serait intéressant de recenser, de conserver et de mettre en valeur ces héritages pittoresques)

La Route des Forts permet de suivre la crête du massif le long de la vallée de la Moselle, de Remiremont, en passant par le Col du Mont de Fourche et allant jusqu’au Col des Croix.




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